Alors que vient de s’achever la 21e édition de la Semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées, un constat assez pathétique y ressort clairement. Les personnes en situation de handicap souffrent deux fois plus que la normale du manque d’emploi. Les pays d’Europe peinent à trouver des solutions adéquates pour combattre ce fléau. Malgré les efforts des associations qui luttent pour faire prévaloir les droits des déficients moteurs et mentaux, le fait est que le taux de chômage est très élevé.
Face à cette situation délicate, des réflexions houleuses se posent et l’on s’interroge sur la capacité des états à garantir les droits des personnes et encore plus des plus faibles (en occurrence des handicapés). Pour contrecarrer cette difficulté, certains handicapés ont décidé de prendre le taureau par les cornes et de ne pas sombrer dans la fatalité d’une infirmité. Ils se lancent dans l’auto-emploi en s’inscrivant dans des programmes de formation adaptés à leur situation physique ou mental. Même si le secteur informel est un peu timide du fait de manque de capitaux, il n’en demeure pas moins qu’il est prometteur et semble proposer une ébauche de solution.